Avec l’arrivée de l’été, les piscines refont surface dans les jardins. Mais en 2025, ces équipements de loisir sont aussi dans le viseur du fisc. Une nouvelle taxation pourrait alourdir la facture des propriétaires, notamment pour certains modèles hors-sol. Voici ce qu’il faut savoir pour anticiper cette dépense et éviter les mauvaises surprises.
Le poids croissant des taxes locales sur les installations extérieures
Depuis quelques années, la fiscalité locale se durcit pour les propriétaires immobiliers. En 2025, cette tendance se confirme, avec une hausse attendue de plusieurs impôts liés à l’aménagement de la propriété. Abris de jardin, vérandas, serres… et désormais, les piscines, qu’elles soient enterrées ou hors-sol, peuvent déclencher l’application de deux taxes principales :
Taxe | Description | Fréquence |
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Taxe foncière | Basée sur la valeur locative du bien, elle est payée chaque année par le propriétaire. | Annuelle |
Taxe d’aménagement | Appliquée lors de la création de nouvelles constructions soumises à autorisation d’urbanisme. | Unique (année suivant la construction) |
Les piscines, en modifiant l’évaluation cadastrale du terrain, entrent souvent dans le champ de ces deux impositions.
La nature du bassin : un critère déterminant pour l’imposition
Toutes les piscines ne sont pas logées à la même enseigne. En effet, le traitement fiscal dépend largement de leur type, de leur surface et de leur installation.
Type de piscine | Imposable ? | Conditions |
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Enterrée ou semi-enterrée | Oui | >10 m² pour la taxe foncière, >5 m² pour la taxe d’aménagement |
Hors-sol démontable | Non | Utilisée moins de 3 mois par an et sans travaux de maçonnerie |
Hors-sol fixe et durable | Oui | Installée pour plus de 3 mois, avec fondations ou structure maçonnée |
Ainsi, une piscine hors-sol peut tout à fait être soumise aux taxes si elle est conçue pour rester en place durablement.
Le coût réel des taxes sur les piscines en 2025
La fiscalité applicable dépend non seulement du type de bassin mais aussi des taux pratiqués localement. En ce qui concerne la taxe d’aménagement, une valeur forfaitaire a été fixée pour 2025 :
- 262 € par mètre carré de surface de bassin imposable.
- Ce chiffre est multiplié par les taux définis par la commune, le département, et, en Île-de-France, la région.
Prenons un exemple concret : pour une piscine de 32 m² (soit 8×4 mètres), le simple coût forfaitaire atteint 8 384 € avant application des taux locaux. Pour la taxe foncière, le site spécialisé Guide Piscine évoque une majoration d’environ 253 € par an pour ce même type de bassin.
Les démarches à effectuer pour éviter les sanctions
Tout projet de piscine, y compris hors-sol si elle est permanente, doit être déclaré en mairie. L’absence de déclaration peut entraîner non seulement une régularisation fiscale, mais aussi des pénalités financières. Par ailleurs, certaines communes accordent des exonérations temporaires de taxe foncière (souvent pendant deux ans) pour les nouvelles constructions déclarées dans les délais.
N’hésitez pas à consulter votre service urbanisme pour connaître :
- Les documents à fournir pour votre déclaration ;
- Les délais à respecter ;
- Les taux exacts applicables dans votre commune.
Une fiscalité à anticiper pour profiter sereinement de sa piscine
Installer une piscine, c’est améliorer son confort et valoriser son bien. Mais en 2025, c’est aussi s’exposer à une fiscalité non négligeable, surtout si l’on opte pour un modèle permanent, même hors-sol. Pour éviter toute mauvaise surprise, mieux vaut s’informer en amont, déclarer correctement son installation, et prévoir le budget correspondant.
À vous la parole ! Avez-vous une piscine concernée par cette taxe ? Comptez-vous en installer une prochainement ? Partagez votre avis et vos astuces en commentaire ou sur vos réseaux !